Les groupes participant à l’étude ont reçu un diagnostic de parodontite allant de modérée à sévère. Toutes les études impliquaient deux groupes : un groupe Intervention, ayant bénéficié d’interventions provenant d’approches cognitivo-comportementales, du modèle d’autorégulation de Leventhal, d’un entretien motivationnel et du modèle d’engagement de soin à domicile du patient, et un groupe Contrôle ayant reçu des informations classiques. Les interventions ont une approche comportementale incluant la compréhension et la gestion de la parodontite en plus du maintien d’une bonne santé bucco-dentaire.

 

Les observations cliniques, les soins à domicile autodéclarés et l’évaluation de l’intervention par le patient étaient les paramètres utilisés pour évaluer les interventions. Bien qu’il soit impossible de tirer des conditions générales de l’ensemble des études incluses dans ce rapport d’étude, il semble que la technique de modification du comportement ait une influence positive sur les résultats des soins à domicile, tels que le contrôle de la plaque. Une étude a en outre démontré une augmentation de la fréquence du nettoyage interdentaire dans le groupe d’intervention. On a également constaté une meilleure compréhension du processus pathologique de la parodontite dans les groupes d’intervention.

 

La parodontite est une maladie chronique nécessitant une hygiène bucco-dentaire personnelle de grande qualité tout au long de la vie dans le cadre d’un traitement efficace et pour prévenir une récidive de la maladie ainsi que de nouvelles pertes d’attache. Les résultats indiquent que la technique de changement de comportement est bénéfique à la réussite à long terme du traitement. Toutefois, les auteurs indiquent que plusieurs des études incluses comportaient des lacunes méthodologiques, et que les différentes méthodes d’intervention doivent faire l’objet d’études plus approfondies pour évaluer si une méthode a un impact plus significatif sur le changement de comportement et les paramètres cliniques.