Cette étude visait à évaluer l'impact de différentes interventions de macronutriments sur la santé bucco-dentaire. Quatre groupes alimentaires ont été formés en fonction des types de sources de protéines : omnivore versus semi-végétarien et rapport graisses/glucides (omnivore riche en graisses, faible en glucides, omnivore riche en glucides, faible en graisses, semi-végétarien pauvre en glucides, riche en graisses, semi-végétarien riche en glucides, faible en gras). L'alternative omnivore se composait de 50% de protéines animales et 50% de protéines végétales tandis que la semi-végétarienne se composait de 70% de protéines végétales et 30% de protéines animales.

 

Eberhard J et al.

Le groupe d'étude était composé de 67 personnes en bonne santé âgées de 65 à 75 ans. Ils ont tous reçu un menu fixe correspondant au type de nourriture, mais le contenu variait comme ci-dessus.

 

Les paramètres parodontaux, y compris la profondeur de sondage parodontal, le niveau d'attache clinique, le saignement au sondage et la quantité de liquide créviculaire gingival, ainsi que la diversité microbienne dans la plaque sous- et supragingivale ont été évalués, avant et après l'intervention diététique de quatre semaines. Les données de base ont enregistré des conditions parodontales saines et une parodontite légère à modérée parmi les participants.

 

Les résultats montrent un impact positif sur les paramètres parodontaux de l'alimentation composée d'une source de protéines semi-végétarienne et d'une teneur élevée en matières grasses ; cependant, la composition du microbiote n'a pas changé.

 

Les auteurs soulignent la nécessité d'explorer davantage le rôle des macronutriments en relation avec la santé et les maladies parodontales et comment ces connaissances peuvent être appliquées dans la pratique.

 

Ce résumé d'une étude scientifique par Eberhard J et al. est présenté par Anna Nilvéus Olofsson, DDS, Responsable Odontologie et Affaires Scientifiques. L'article complet peut être lu ici.