Association entre le sommeil et la parodontite sévère auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte américaine à l'échelle nationale.

Cette étude avait pour objet d’examiner le rôle du sommeil sur la parodontite sévère et d’évaluer l’influence du diabète sur le résultat. L’hypothèse reposait sur le postulat selon lequel le sommeil aurait un rôle protecteur du fait de son action positive sur la régulation métabolique et sur la réponse immunitaire de l’hôte.

https://prod.tepe.com/contentassets/a62daacfd4b94c9dab74ee959a20ad47/good_concept_5839.jpg

L’échantillon de population ayant pris part à cette étude était composé de 3 624 participants adultes aux États-Unis. Une maladie parodontale sévère est définie par ≥ 2 sites interproximaux avec une perte d’attache ≥ 6 mm, pas sur la même dent, et ≥ 1 site(s) interproximal(aux) avec des profondeurs de poche ≥ 5 mm.

 

Les résultats de l’étude indiquent que les personnes qui dorment plus de sept heures par nuit et n’ont aucun trouble du sommeil sont 40 % moins susceptibles de présenter une maladie parodontale sévère. De plus, l’effet protecteur du sommeil est plus élevé chez les individus diabétiques.

 

Les résultats ont été ajustés en fonction de l’âge, du sexe, des habitudes de tabagisme, du niveau de pauvreté national et de la fréquence des visites dentaires. Une maladie parodontale est une maladie multifactorielle dans laquelle la plaque dentaire joue un rôle central. Un sommeil de bonne qualité peut avoir un impact positif mais, comme l’indiquent les auteurs, de plus amples recherches sont nécessaires pour confirmer le rôle protecteur du sommeil.

 

Résumés d'articles scientifiques

Ce résumé de l'étude scientifique de Alqaderi H et al. est présenté par Anna Nilvéus Olofsson, DDS, Responsable de l'Odontologie et des Affaires scientifiques. Cliquez-ici pour en savoir plus.

.